Thursday, January 25, 2007
Invitation aux journ/es de l'information sur l'Islam
Al salam alaikom wa rahmatou Allah
Bonjour à tous,
Veuillez prendre note qu'il y aura quatre journées d'information sur l'Islam la semaine prochaine. Vous êtes tous invitées à ces journées qui se tiendront le 30 et le 31 janvier 2007 (le mardi et le mercredi) à l'Université de Québec à Montréal (UQÀM) dans le pavillon J de l'université, situé à l'entrée du métro Berri-Uqam. Ces journées se tiendront également le 1er et le 2 février 2007 ( le jeudi et le vendredi) à l'Université De Montréal (UDEM) dans le pavillon située au 3200 Jean-Brillant, au 2e étage.
Je vous invite notamment à transférer ce message à vos amis, car il s'agit d'une bonne occasion pour avoir plus de connaissances sur l'Islam.
Bien à vous, Jazakum Allahu khairan
Wa salam alaikom
Musulmans du Québec
Friday, July 28, 2006
Quand le silence devient un cri
S’il n’y a personne qui oserait le dire, moi je le dirais! Oui, les attaques du 11 septembre ont eu des résultats positifs pour l’humanité entière et surtout les Musulmans!
Avant le 11 septembre, des milliers de Musulmans dormaient et n’avaient aucune idée de ce qu’est leur religion. Je m’explique :
Les attentats du 11 septembre ont provoqué un choc à la communauté internationale et ceux qui les ont commis, l’ont fait « supposément » au nom de l’Islam. Ainsi, les gens du monde entier commençaient à se demander ce qu’est cette religion et pourquoi ils ont visé le peuple Américain.
C’est alors que des milliers de Musulmans dont moi, ont commencé à se demander, Qu’est ce qu’être Musulman? Et qu’est ce que l’Islam?
C’est alors aussi que des milliers des personnes ont découvert cette religion et ont converti, et c’est aussi, grâce à cela, que des millions de personnes ont voulu s’informer sur le monde et ils ont découvert qu’il y a ailleurs, sur la terre, des millions de personnes qui meurent chaque année à cause d’eux. Et finalement, c’est ainsi que les gens qui prônaient le proverbe « Vivre le jour au jour, sans penser au lendemain » se sont rendus compte que cette philosophie est fausse et illogique.
Maintenant que tous ces gens se sont réveillés, ils commencent à nous attaquer, nous les Musulmans! Ils n’osent pas nous interdire de porter le voile au nom de la liberté et de la démocratie et ils n’osent pas nous attaquer dans nos pays au nom de la justice et de la liberté. Mais qu’est ce que la liberté? Et que connaissent-ils de la liberté? Si ce n’est qu’une double ignorance : Ils affirment savoir ce qu’ils font mais ils n’ont aucune idée de ce qu’ils font.
Quand est-ce que nous finirons par vivre en paix et à prouver au monde entier que notre religion est une religion de paix et d’amour??
Lorsque nous aurons plus de pétrole dans nos pays. C’est ainsi que j’ai répondu à ce monsieur qui m’attaquait avec ses préjugés sur l’Islam et sur mon voile. J’ai beau essayé de parler et lui faire comprendre ce qu’est l’Islam mais il ne voulait pas briser son silence malgré mes larmes qui ne cessaient de couler devant ses mots blessants et ignorants.
Je reviens à la question que la plupart des gens se demandent : Pourquoi les attentats du 11 septembre? La réponse est si simple qu’elle devient difficile à comprendre pour certains.. Pour démontrer au monde entier que les Musulmans vivent une injustice jamais vécu dans l’histoire et qu’ils en ont assez de voir leurs enfants et leurs familles tués et de voir le silence du monde entier face à ces massacres.
Vous direz que les gens qu’ils ont tués sont innocents? C’est vrai, et tous les gens qui meurent en Irak, en Afghanistan, en Tchétchénie, en Palestine et j’en passe sont innocents aussi!! Ils sont TOUS innocents! C’est absurde de voir l’importance accordée à un Américain tué comparé à un Arabe ou un Africain tué. Pourtant, ils sont tous des êtres humains, Partout, ce sont des vies qui ont été perdues.
C’est triste de vivre cette réalité mais nous devons la confronter chaque jour et essayer de notre mieux de prouver aux autres que l’Islam n’est pas une religion de terroristes. Nous devons patienter devant les préjugés de la société et les expliquer, car dés nos jours, l’être humain est plus ignorant que jamais puisqu’il ne veut plus apprendre.
J’ai de la peine pour tous ce qui se passe dans ce monde, car j’ai l’impression que ça finira jamais. Malgré toute l’évolution technologique crée par l’être humain, je conclus que l’homme a échoué, car il n’a pas su comment arrêter ces massacres et arrêter cette haine et cette rage dans le cœur de chaque individu. Tant que l’homme ne parviendra pas à résoudre les problèmes auxquels nous sommes confrontés et à arrêter ces guerres et à aider les pauvres, la gravure de l’échec sera toujours marqué dans son cœur.
Cessez d’attaquer et de juger les Musulmans si vous n’avez aucune idée de ce qu’est cette religion. Lisez dans les livres sur cette religion et alors, venez nous juger, mais tant et aussi longtemps, que vous resterez ignorants, vous n’avez aucun droit de nous juger et de nous attaquer. Comprenez que nous ne voulons pas de mal à personne et que c’est les autres qui ont commencé. Comprenez que tous ce que nous faisons c’est se défendre et défendre nos familles, car les autres ne cessent de nous attaquer partout ou on est.
J’ai la rage envers ces gens qui me jugent et me détestent lorsqu’ils voient que je porte le voile. Je ressens de la peine pour eux, car ils jugent par ignorance et ils s’attaquent à MA liberté d’expression. Ils n’ont toujours pas compris qu’ils ne peuvent attaquer la liberté des autres au nom de la liberté. Ils n’ont toujours pas compris que c’est MON choix et qu’ils ne doivent pas s’en mêler.
Dans cette société, les gens attaquent la religion, car ils trouvent qu’elle représente une faiblesse de l’homme. Ils nous attaqueront toujours et c’est pour cela, qu’il est du devoir de chaque Musulman, de comprendre sa religion et de la maîtriser et de ne pas abuser les lois de l’Islam. Lorsque les Musulmans cesseront d’interpréter la religion de manières différentes, on prouvera au monde entier que notre religion est magnifique et que nous ne voulons pas de mal à personne.
Il est temps que les gens se réveillent, il a fallu tuer 3000 Américains pour que la société se réveille un peu, ce qui est triste. On dirait que les gens ne comprendront pas s’il n’y a pas de morts! Ce qui me désole. Il est temps que la communauté réagisse de manière civilisé face aux événements qui se produisent partout dans le monde. Il est temps que chaque personne aide l’autre, car finalement, nous sommes égaux et nul ne mérite de mourir sans avoir l’appui de quiconque autour de lui.
Cessez d’utiliser vos armes et de nous attaquer, si vous voulez vraiment qu’on vît dans un monde de paix. À tout problème , il y a solution et la solution se trouve seulement dans le dialogue. Les armes n’ont jamais résolu les conflits et ils n’ont jamais cessée de tuer. Seul l’homme est capable de réaliser cet objectif si simple et qui semble si difficile. Ou peut être impossible?
Friday, July 21, 2006
Ils disent qu'ils veulent combattre le terrorisme, alors qu'ILS sément la terreur sur notre sol...
Ils disent qu'ils veulent éliminer le Hezbollah, alors qu'ILS tuent notre peuple et nos enfants...
Ils disent qu'ils veulent la paix et nous accusent d'avoir de la haine à leurs égards.
Ce que le peuple Libanais déteste, c'est plutôt l'injustice qu'ils comettent à l'égard de notre peuple et de la nation Arabe. Ils pensent que nous resterons silencieux sur tous les actes sauvages et monstrueuses qu'ils comettent, mais on ne restera jamais silencieux, impossible d'accepter plus d'humiliation que cela dans notre histoire. Il est temps pour le peuple Israélien de comprendre que son pouvoir ne lui restera jamais éternel, et que leur jour viendra, ce jour ou ils seront plus faibles que jamais et plus impuissant que jamais...
Wednesday, May 17, 2006
Citations favorites de Ghina
''Mata isa'badta el nas wa kad waladthoum oumahatouhoum ahraran''
Pourquoi traitez-vous les esclaves ainsi alors, que leur mères les a mis au monde libres.
Ali abi taleb radiya Allah 'anhou a dit:
''I'lam anna el dahr yawmaan, yawmon laka wa yawmon alayka, fa in kana laka fala tabttar, wa in kana 'alayka, fala tadjar, facbour, fakilouhouma sayanh'aser''
Sache que le destin est fait de deux jours, un avec toi et l'autre contre toi, s'il est avec toi, ne sois pas cupide, et s'il est contre toi, ne sois pas impatient, et persévère, car les deux jours disparaîtront.
Wednesday, May 03, 2006
Travail sur Ibn Rochd
La religion Islamique a vu le jour grâce à son prophète Muhammad qui a reçu les paroles divines d’Allah par l’ange Gabriel. Comparativement au Christianisme, la loi divine de l’Islam incite ses croyants à la recherche du savoir et enseigne une compatibilité entre le savoir et la religion. Cet encouragement à la recherche du savoir est démontré par plus d’un verset dans le Coran et dans les traditions du prophète.
D’abord, le premier mot relevé révélé au prophète Muhammad, faisait référence à un savoir particulier et le poussait à l’acquérir. C’est ainsi qu’Allah communique le premier verset à son messager :
« Lis, au nom de ton Seigneur qui a crée toute chose, qui a crée l’homme d’une adhérence. Lis! Ton Seigneur est le très noble, qui a enseigné par la plume, a enseigné à l’homme ce qu’il ne savait pas »[1].
Ce verset du Coran prouve qu’Allah incite Muhammad à lire et le rappelle qu’il a émis un savoir à l’homme. De plus, il a aidé l’homme à apprendre ce qu’il ne connaissait pas tel, l’utilisation d’un crayon dans l’écriture . D’ailleurs, le prophète continuera à propager ce message et à encourager les musulmans de partir à la recherche du savoir. Un de ses hadîts (messages) qui a été mémorisé mentionne que le prophète Muhammad a dit :
« Si n'importe qui voyage sur une route à la recherche de la connaissance, Allah le fera voyager sur une des routes du paradis… La supériorité de l'homme instruit au-dessus du dévot est comme celle de la lune, la nuit quand elle est pleine, au-dessus du reste des étoiles ».
De plus, il a notamment rappelé les aux musulmans que lorsqu’une personne meurt, les anges cessent de compter ses bonnes actes sauf trois : « une sadaqa jariya (une œuvre de charité infinie), une connaissance qu’il a laissé (pour le bénéfice des générations à venir) et un enfant pieux qui prie pour lui ».
Ibn Rochd : l’Averroès de l’Occident
C’est dans ce contexte historique qu’apparaissent plusieurs philosophes musulmans qui marqueront la période d’or de la civilisation Islamique : le Moyen-Âge. L’un d’eux se nomme Abû’l-walîd Muhammad Ibn Ahmad Ibn Muhammad Ibn Ahmad Ibn Ahmad Ibn Rochd . Il exerça une grande influence sur l’Occident sous le nom d’Averroès (le nom latin qui lui est attribué par les Occidentaux).
Ibn Rochd naît à Cordoue, en Espagne durant l’année 520 de l’hégire Musulman (année 1126 de l’ère Chrétienne). Sa famille était composée de plusieurs juristes musulmans (dont son père et son grand-père) et ils exercèrent une grande influence sur le jeune Ibn Rochd. Il décida alors de se consacrer à l’étude du droit musulman, et s’intéressera plus tard à la philosophie et à la médecine. À l’âge de 45 ans, il devient juge (qadi) à Séville et regrette son éloignement de Cordoue, cette ville qui lui est si chère. Puis, il deviendra qadi à Cordoue et écrit plusieurs œuvres qui lui valent une la renommée. En l’an 578 de l’hégire (A.D.1182), il devient médecin personnel de l’émir Yusuf au à Marrakech à la demande de ce dernier et en remplacement d’Ibn Tufayl. Deux ans plus tard, Ya’qub al-Mansur succède à son père Yusuf, le roi du Maroc, et commence à se mettre en doutedouter de la pratique foi religieuse d’Ibn Rochd. Il Celui-ci meurt dans l’isolement en l’an 595 de l’hégire (A.D.1198) sans avoir jamais revu l’Espagne.
Si Ibn Rochd est si connu en Occident, c’est grâce à ses grands commentaires de la philosophie d’Aristote. Il est notamment l’auteur de plusieurs ouvrages philosophiques tels : Commentaire moyen à la rhétorique d’Aristote, L’effondrement de l’effondrement, L’Islam et la raison et L’accord de la religion et de la philosophie.
Compatibilité entre savoir et la religion
Dans son livre intitulé « L’accord de la religion et de la philosophie », Ibn Rochd se questionne sur la compatibilité entre de la philosophie (la sagesse) et de la religion. Son but est donc de démontrer si le savoir philosophique est défendu ou permis par la loi religieuse de l’Islam.
Il part du constat que la philosophie est une spéculation (théorie) de l’univers et qui se questionne abondamment sur la nature afin de découvrir la beauté et la vérité divine. D’autre part, il constate que le Coran, convoque ses croyants à une étude rationnelle et approfondie de l’univers. Il fait ainsi référence au verset suivant du Coran :
« Dis: Sont-ils égaux, ceux qui savent et ceux qui ne savent pas? Seuls les doués d'intelligence se rappellent »[8].
Ce verset permet à Ibn Rochd de prouver que la loi divine de l’Islam incite ses croyants à conquérir le savoir et à comprendre que ceux qui détiennent la connaissance sont supérieurs à ceux qui ne la détiennent pas.
Par ailleurs, Ibn Rochd constate que la connaissance des hommes est inférieure à celle de Dieu. La connaissance des hommes est conditionnée par l’objet et est sujette à changement avec le temps et le lieu. Tandis que la connaissance de Dieu est l’opposé et elle est la condition même de l’objet (de l’être). Il prouve cela en se référant au verset qui suit :
« Et ils t'interrogent au sujet de l'âme, - Dis: "L'âme relève de l'Ordre de mon Seigneur". Et on ne vous a donné que peu de connaissance »[11].
Un autre verset important du Coran mentionne que la connaissance de Dieu est infinie et n’a aucune limite :
« Quand bien même tous les arbres de la terre se changeraient en calames (plumes pour écrire), quand bien même l'océan serait un océan d'encre où conflueraient sept autres océans, les paroles d'Allah ne s'épuiseraient pas. Car Allah est Puissant et Sage »[12].
Donc, la philosophie relève d’une nécessité dans le savoir et l’Islam incite ses croyants à faire usage d’un raisonnement rationnel en étudiant le savoir par le syllogisme rationnel, soit la démonstration. L’étude de la philosophie serait alors une obligation par la loi religieuse et un enseignement que l’on ne peut refuser à quelqu’un de l’étudier, sous prétexte qu’elle contient des erreurs, car ce serait comme interdire à quelqu’un de boire de l’eau sous prétexte que des gens se sont noyés dans l’eau.
Toutefois, l’auteur Ibn Rushd souligne qu’aucun homme ne peut découvrir tout le syllogisme rationnel et juridique. Donc, il devient du devoir des individus de découvrir ce que les autres peuples précédents avaient déjà écrits (Ex. les Grecs) et d’analyser leurs œuvres, que ce soient leurs points forts ou faibles et ce, même si les Anciens n’étaient pas des musulmans. La citation suivante d’Ibn Rochd le démontre :
« …d’examiner ce qu’ils ont dit, ce qu’ils ont affirmé dans leurs livres. Ce qui sera conforme à la vérité, nous l’accepterons avec joie et avec reconnaissance; ce qui ne sera pas conforme à la vérité, nous le signalerons pour qu’on s’en garde, tout en les excusant ».
Donc, puisque le but des Anciens peuples est le but de la loi divine, il devient important d’étudier ce qu’ils ont écrit, car c’est en faisant cela que nous découvrirons le chemin qui nous conduira à la connaissance intuitive, qui est celle de Dieu. Ainsi, la loi religieuse est une vérité qui se prouve par la vraie science (hikma) et la pratique.
Les composantes de la loi divine
Ibn Rochd souligne que les mutakallimin ach’arites et les philosophes anciens ont distingué trois sorte d’êtres. L’un de ces êtres qui se situe à une extrémité est nommé produit et provient d’une chose efficiente et son existence a eu lieu après les temps. Il s’agit de tous ce qui existe sur la terre soit, l’eau, la terre, les animaux ou les plantes. La deuxième extrémité de l’être nommé éternel, se situe à l’opposé. Cet être n’est pas formé de quelque chose et il n’y a aucun temps qui l’a précédé. Il s’agit ici de Dieu, le Béni et le Miséricordieux. C’est lui qui donne la vie et l’existence aux produits et aux hommes. Quant à l’être qui se situe entre ces deux extrémités, soit entre Dieu et les êtres produits, il s’agit d’un être qui est formé d’un agent et aucun temps ne l’a précédé. Il s’agit du monde dans son ensemble.
Or, dans le Coran, il est mentionné que la forme véritable du monde est produite, et qu’il y avait un temps et une existence avant l’apparition de ce monde. Cette vision philosophique d’Ibn Rochd est très avancée et profonde lorsqu’on tient compte du temps dans lequel il a vécu. Cela démontre la maturité d’une philosophie Islamique compatible avec la loi divine.
De ce fait, Ibn Rochd observe que les moyens d’enseignement conventionnels n’aident pas à étudier ces trois formes d’êtres. Ainsi, on a besoin de deux sortes d’enseignement : la conception et l’assentiment (démonstration), qui est la forme de syllogisme la plus parfaite. Toutefois, il faudrait selon lui, connaître les distinctions entre les différentes méthodes d’assentiment que l’on retrouve dans le livre précieux du Coran :
· démonstratif (réservée aux savants)
· dialectique (réservée à un plus grand nombre)
· oratoire (réservée à tous les hommes)
De plus, l’auteur mentionne qu’il existe deux sortes de conception dans l’enseignement : la chose elle-même ou son symbole. Par exemple, chaque mot dans le Coran ou les traditions du prophète peut avoir un sens connoté ou dénoté. Chaque humain détient une façon propre à lui de comprendre l’un des deux sens. Donc, en offrant toutes ces méthodes d’assentiment et de conception, la loi divine de l’Islam est flexible, car elle parvient à rejoindre un plus grand nombre de croyants et par conséquent, à réaliser son but qui consiste à l’enseignement de tous et ce, sans exception.
En outre, Ibn Rochd affirme que c’est en faisant de la spéculation démonstrative qu’on parviendra à interpréter les versets coraniques. Toutefois, il soutient que « la loi divine n’est en désaccord par son sens extérieur, avec les résultats de la démonstration ». Les musulmans parviendront alors à comprendre les paroles d’Allah relevée dans le Coran en interprétant les versets d’une manière qui consiste à passer du sens propre au sens figuré tout en maintenant l’usage propre de la langue des Arabes et « … en donnant métaphoriquement à une chose le nom d’une chose semblable, ou de sa cause, ou de sa conséquence, ou d’une chose concomitante, ou en usant d’une autre métaphore couramment indiquée parmi les figures de langage ».
Le conflit intellectuel de l’interprétation
Or, il semblerait que ces méthodes divisent les musulmans en trois classes : des hommes qui n’acceptent pas d’interpréter, des hommes qui interprètent par la dialectique et des hommes d’interprétation certaine.
De plus, Ibn Rochd constate un conflit chez les musulmans qui résulte dans le fait qu’ils ne s’entendent pas tous sur les versets coraniques qu’il faut interpréter et encore moins, sur l’interprétation donnée.
Par exemple, les interpréteurs acceptent l’interprétation de ce verset par le sens propre : « Il n'y a rien qui Lui ressemble; et c'est Lui l'Audient, le Clairvoyant »[28]. Les musulmans acceptent ce verset quant à la forme auditive et clairvoyante de Dieu. Donc, la meilleure attitude est de nae pas aller plus loin que la loi et de ne pas attribuer des fausses interprétations concernant la corporéité de Dieu. Par conséquent, ils s’entendent sur une conclusion pour éviter d’aller très loin : Dieu est lumière.
D’autre part, il y a des passages qui ont un sens extérieur et dont l’interprétation relève d’une obligation, comme dans le cas du verset suivant : « Et adore ton Seigneur jusqu'à ce que te vienne la certitude (la mort) »[30]. Dans ce verset, le mot « certitude » doit être interprété avec un sens figuré qui se conforme avec l’usage propre de la langue Arabe. L’interprétation conclue et acceptée par la quasi-totalité des musulmans a été que la certitude signifie la mort dans ce verset.
Toutefois, Ibn Rochd mentionne que la loi divine de l’Islam comporte une troisième catégorie de textes qui contient des doutes de la part de plusieurs savants quant à son interprétation. Ce sont des passages de la loi divine qui ne sont pas sujets à interprétation (d’hérésie), faute de quoi, la personne sera blâmée d’infidélité. Par exemple, les passages des textes qui définissent le jour du jugement dernier et la fin du monde ne sont pas toujours sujets à interprétation. D’ailleurs, plusieurs contestent une interprétation, car ils considèrent que le jour du jugement dernier n’a pas encore eu lieu. D’autres croient qu’ils peuvent les interpréter, car les savants ne doivent pas les prendre à la lettre. Malgré ces mésententes, celui qui s’y trompe est excusable.
Cependant, Ibn Rochd constate que les plus grands savants peuvent aussi commettre des erreurs qui leur sont pardonnables, car les erreurs commises sont une spéculation des concepts non certains. D’ailleurs, une des règles de l’Islam soutient que celui qui fait des efforts pour interpréter les versets du Coran doit être récompensé. S’il parvient à une interprétation vraie, il aura deux fois plus de récompenses que s’il se trompe. D’autre part, il y a ceux que dont l’leur interprétation n’est pas pardonnable, car ils sont ignorants dans le domaine. Il devient alors du devoir de chaque musulman de connaître le Coran et les principes de l’Islam, mais lorsqu’un musulman est questionné sur un sujet d’interprétation et dont il ne connaît pas la réponse et n’en est pas sûre, il doit s’abstenir de répondre en donnant des mauvaises informations et d’avouer qu’il ne connaît pas la réponse en affirmant que seule « Dieu le sait ». Par la suite, lorsqu’il connaîtra la réponse à un sujet ou une interprétation donnée, il pourra la divulguer.
Donc, le rôle attribué aux savants dans l’Islam est grand, car en plus de posséder des connaissances sur l’Islam, ils sont responsables d’enseigner les autres musulmans qui ne possèdent pas tous les savoirs nécessaires. De plus, ils doivent éviter d’interpréter des versets dont ils sont incertains, car si ils commettent une erreur et que des croyants les croientcroiraient et qu’ils auraient commis une erreur, ils seront tous jugés d’infidélit puisque les gens qui les suivent ne saisissent que le sens extérieur du verset et non l’interprétation (souvent, ils n’ont pas la capacité d’interpréter).
Conclusion
Bref, les principes dictés par la loi divine sont celles ceux qui mèneront à la béatitude de l’âme et à la vie future. Ibn Rochd déduit que les différentes et les fausses méthodes d’interprétation sont celles qui ont conduit à des sectes dans l’Islam et qui par conséquent, sèment poussent les croyants à juger l’autre d’infidélité due aux mauvaises interprétations. Pour lui, les premiers musulmans atteignaient la vertu et la béatitude, car ils ont fait usage de ces arguments d’une bonne manière, tandis que les musulmans qui les suivirent ont suivi des mauvaises méthodes d’interprétation qui les ont menées à une séparation et une faible crainte de Dieu. Ces ach’arites et mu’tazilites ont employé des interprétations qui ne sont pas toujours conformes aux arguments du Coran puisqu’ils « … n’ont pas de force de persuader, ni ne contiennent de quoi éveiller l’attention sur la vérité, ni ne sont vraies ».
L’Islam est donc une religion qui incite ses croyants à la recherche de la connaissance et du savoir afin qu’ils soient récompensés par Dieu et qu’ils approfondissent leur foi intérieure. C’est cette religion qui a conduit la civilisation Islamique à être renommée en tant que savants et qui a contribué grandement au développement de l’Occident. Toutefois, la même religion fait face aujourd’hui a des accuses d’extrémisme et d’arriéré de la part de l’Occident. Or, la puissance et la force d’un État ne sont jamais éternelles, mais le message de l’Islam reste le même puisqu’il n’y a qu’un seul Coran. Donc, même si les musulmans vivent une période négative de leur histoire, cela ne les empêchera pas de revenir en force avec leurs connaissances, car ils sont tels un feu sous les cendres qui risque à tout moment de se réveiller et de se propager.
[1] Coran (96, v 1-5)
[8] Coran (39, v-9)
[11] Coran (17, v-85)
[12] Coran ( 31, v-27)
[28] Coran (42, v-11)
[30] Coran (15, v-99)
Monday, March 06, 2006
inclusion ou exclusion?
D’abord, il semble primordial de rappeler que Mme. Boyd a fait une étude avancée d’une durée de 5 mois et s’est entretenu avec plus de 50 membres des organismes religieux, politiques et avocats. De plus, il serait important de tenir compte de son expérience de travail en tant que ministre de l’éducation. Elle a notamment été un membre actif pour défendre les droits de femmes et supporter les victimes d’actes criminels. Ainsi, elle comprend très bien les particularités du dossier et la nature des personnes vulnérables dans la société. Donc, il serait injuste de porter jugement sur ses recommandations sans avoir tenu compte de son expérience et de la qualité de son étude.
Nous ne pouvons pas, non plus, oublier de mentionner que des membres de confessions religieuses autres que musulmanes ont déjà recours au droit d’utiliser la loi de l’arbitrage en fonction de leur loi religieuse. Lorsqu’il a été question des musulmans et de la loi islamique, cela a soulevé un tollé dans les médias. Nulle n’ignore qu’il y a des femmes victimes et des hommes violents, mais il n’y a pas aucune preuve que cela est relié à une foi religieuse particulière. Le taux de violence familiale en Amérique du Nord est élevé sachant que la société est laïque.
L’état s’est retrouvé au milieu d’un paradoxe entre les politiques conventionnels et l’aspect religieux des étiquettes sociales de certaines communautés. D’une part, elle doit garantir les droits des personnes telles que mentionnées dans sa charte de liberté et d’autre part, garantir le droit à la liberté de culte aux citoyens. Ainsi, les intervenants dans la question se sont tous basés sur les principes de la charte des droits et libertés. Chacun valorisait et dévalorisé des droits différents stipulés dans la charte.
Or, la décision finale rendue par le ministre de l’Ontario a satisfait les groupes qui combattent pour le droit des femmes en général. D’autres part, elle a été injuste pour la communauté chrétienne et juive, car un droit et un choix (le recours à l’arbitrage est un choix et non une obligation) leur a été enlevé. Mais, elle a été plus injuste pour la communauté musulmane, car un droit ne leur a pas été accordé et a puni les autres communautés à cause de leur demande. De plus, elle a été discriminatoire à leurs égards, car cela a augmenté les préjugés envers cette communauté déjà fragilisée.
Il paraît donc évident que la décision politique du gouvernement Ontarien n’a pas été juste en déniant les droits des personnes de pratiquer leur religion dans un état neutre qui valorise le multiculturalisme. Cette décision fera exclure davantage les communautés religieuses qui ne se sentiront plus faisant partie intégrante de cette société. Le plus inacceptable est que le gouvernement n’a pas pris en considération les recommandations élaborées par Mme. Boyd qui offraient la meilleure solution pour garantir la satisfaction aux communautés religieuses et aux personnes vulnérables dans la société.
Sunday, January 29, 2006
Palestine ( A MUST READ)
Please take note the following poem is written by Rafeef Ziadah and not by me. The poem was published in the Magazine Siafu/ January 2006. Here it is :
I am from refugess camp in Lebanon where most of us went through the 1982 invasion of Lebanon and I can safely say that many members of my family survived although with severe peychological disorders. And whenever we go see doctors, the first thing they tell us is :"Just take a pill". The poem you are abou to read is a true story that happened to someone and it shows how everyone is dealing with it.
Why do I fight?
I fight for the woman
drapped in black
still looking for bodies in
Shatila
For the woman who thaught me
Palestine
Patiently
Passionately
In the smell of oranges from
Jaffa
And the key of our old house
hanging on the wall
For the woman
who hid me under the bed
Silently
Calmly
Pretending
everything was all right
When nothing was all right
And told me
That by the end of a prayer
It would be all done
And by the end of that prayer,
It was all done
For the little girl who watched
And watched
That September 82
As Sharon put the snake
in the baby's crib
And asked it
to settle the score
Watched Palestine
Lie screaming
Raped
Watched Palestine
Lie screaming
Raped
by 18 men
Her legs spread apart
And the little girl
could not understand
As most people slept
Do you remember
Where you were that night?
As they pissed on her warm body
I lost the words
I lost the time
And I lost even the pain
Only kept her will to fight
That's why I fight
For the woman
who couldn't watch me grow up
A nameless martyr
From Shatila
I, I
I just can't see you cry
Curled up in a ball
Next to a man
who loved his revolution
More than he ever loved you
Not knowing
That you were a walking
Talking
Breathing Palestine
Carried her on your back
And in your womb
For fifty seven years
Waiting for liberation
You were the one who sat
on the cold bare cement
Of an immigration
detention cell
And gave birht
to you first girl
Carried the memories
of those maimed and totured
Through airports
And luggage
thats would be cheked
And doubled checked
Because you had
the wrong last name
And all your doctors deliberate
And say;
Just take a pill
And the voices in your head
will disappear
Numb every thought of suicide
Erase years of dispossession
Your brothers lined up
against the wall
As you pressed
their dead bodies
into your chest
And let their blood soak
your dress
But THEY want you to take a pill
To erase your history
Our history
Stateless
And refugess
While others live on your land
They handed out
smallpox blankets
Yelling about savages
And the hand out death
From US-made planes
Yelling about terrorists
And want you to take a pill
To erase your history
Our history
Stateless
And refugess
But between your body
And their reality
Lie uprooted olive trees
Orange groves
And Palestine
I , I
I just can't see you cry
Curled up in a ball
Next to a man
who loved his revolution
More than he ever loved you
Not knowing
that you were a walking
Talking
Breathing Palestine
Carried her on your back
And in you womb
For fifty seven years
Waiting
Still waiting for liberation